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Un procureur général du Texas met fin aux avortements pour les femmes enceintes de foetus atteints d’anomalies
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a annoncé que les avortements seraient désormais interdits pour les femmes enceintes de fœtus présentant des anomalies. Cette décision controversée a été prise par la cour suprême de l’État et entrera en vigueur à partir de janvier 2023.
La nouvelle législation restreindra considérablement le droit à l’avortement, déjà limité au Texas. Jusqu’à présent, les femmes pouvaient avorter jusqu’à la 20e semaine de grossesse en cas de fœtus porteur d’anomalies graves et irréversibles. Cette nouvelle mesure empêchera les femmes enceintes de mettre fin à leur grossesse même si elles découvrent que leur fœtus présente des problèmes médicaux graves.
Bien que la décision ait été soutenue par des groupes anti-avortement, de nombreux défenseurs des droits des femmes et des professionnels de la santé ont vivement critiqué cette initiative. Ils estiment que la nouvelle législation va à l’encontre des droits reproductifs et de la liberté de choix des femmes, et qu’elle pourrait avoir des conséquences néfastes pour la santé des femmes et des fœtus.
Des études montrent que les anomalies fœtales sont souvent découvertes après la 20e semaine de grossesse. En outre, certaines anomalies sévères peuvent mettre en péril la santé et la vie de la femme enceinte.
Les opposants soutiennent que cette nouvelle loi pousse les femmes à prendre des décisions difficiles, comme la poursuite d’une grossesse qui pourrait mettre leur propre santé en danger. Ils dénoncent également la possibilité de devoir mettre au monde un enfant qui connaîtrait une vie de souffrance et de maladies chroniques.
Cette mesure fait partie d’une série de restrictions mises en place récemment par certains États conservateurs en matière d’avortement. Ces mesures ont conduit à une escalade du débat sur le droit à l’avortement dans le pays, et pourraient éventuellement faire l’objet d’un examen plus approfondi par les tribunaux.
Les défenseurs des droits reproductifs ont promis de contester cette nouvelle législation devant les tribunaux, arguant qu’elle viole les droits constitutionnels des femmes. Parmi eux figurent des organisations telles que Planned Parenthood et la National Abortion Federation.
Pour l’instant, les femmes enceintes de fœtus porteurs d’anomalies graves devront faire face à d’importantes limitations quant à leur choix de poursuivre ou non leur grossesse à partir de janvier 2023. La question de savoir si cette nouvelle législation résistera aux défis juridiques reste à déterminer.