Source de l’image:https://www.cbsnews.com/news/trump-ballot-14th-amendment-section-3-2024-eligibility/
Titre : La possible candidature de Trump en 2024 suscite des questions sur son éligibilité constitutionnelle
Selon un article récent de CBS News, la récente déclaration de l’ancien président Donald Trump concernant son éventuelle candidature aux élections de 2024 a soulevé des questions sur sa constitutionnalité.
Le débat porte sur la section 3 du 14e amendement de la Constitution des États-Unis, qui stipule que toute personne ayant pris part à une rébellion ou à une insurrection contre les États-Unis ne peut occuper un poste au gouvernement, que ce soit au niveau fédéral ou au niveau des États, à moins que le Congrès n’approuve une réhabilitation à la majorité des deux tiers.
Bien que cette clause ait été principalement utilisée pour priver les anciens dirigeants confédérés de leurs droits politiques après la guerre civile américaine, certains experts juridiques estiment qu’elle pourrait s’appliquer à l’ancien président Trump en raison des événements liés à l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021.
L’article de CBS News souligne que les partisans de Trump rejettent cette interprétation et affirment que le président Trump n’a pas directement incité à l’insurrection lors de cet événement tragique.
Cependant, les avocats spécialisés en droit constitutionnel expliquent que même si Trump est acquitté de l’incitation à l’insurrection lors de son procès en destitution, cela ne signifie pas automatiquement qu’il ne serait pas disqualifié en vertu du 14e amendement. Ils soulignent que les éléments de preuve pourraient être différents dans le cadre d’une procédure distincte fondée sur cette section constitutionnelle spécifique.
La question de l’éligibilité constitutionnelle de Donald Trump suscite déjà un vif débat parmi les experts juridiques et les commentateurs politiques. Certains estiment qu’il s’agirait d’une interprétation agressive du 14e amendement, tandis que d’autres pensent qu’il serait important de faire valoir la responsabilité des actes de l’ancien président.
Le Congrès serait le principal organe habilité à statuer sur l’éligibilité de Trump pour les élections présidentielles de 2024 en vertu de cette clause constitutionnelle. S’il choisit de lancer une procédure de réhabilitation, il devrait obtenir une majorité des deux tiers pour que Trump puisse se présenter aux élections.
Alors que cette question reste pendante, l’ancien président Trump continue de jouer un rôle actif dans la scène politique américaine, rencontrant des partisans et exprimant son soutien à certains candidats républicains pour les élections de mi-mandat de 2022.
Il est important de noter que cet article ne cherche pas à prendre position sur l’éligibilité constitutionnelle de Donald Trump, mais vise simplement à informer sur le débat actuel entourant cette question juridique complexe.