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La gouverneure Hochul met son veto à un projet de loi visant à interdire les accords de non-concurrence
ALBANY, N.Y. – La gouverneure de l’État de New York, Kathleen Hochul, a mis son veto à un projet de loi controversé qui aurait interdit les accords de non-concurrence dans l’État, invoquant des inquiétudes quant à son impact sur l’économie.
Le projet de loi, présenté par les législateurs de l’État, visait à mettre fin à la pratique des entreprises d’imposer des accords de non-concurrence à leurs employés, limitant ainsi leur capacité à trouver du travail dans des secteurs similaires après avoir quitté leur emploi actuel. Cependant, cette décision a suscité un débat passionné entre les partisans de la liberté des travailleurs et les défenseurs des entreprises.
Dans une déclaration, la gouverneure Hochul a expliqué que si elle encourage la protection des droits des travailleurs, elle craint que l’interdiction totale des accords de non-concurrence nuise aux entreprises et à l’économie de l’État. “Il est important de trouver un équilibre entre les intérêts des travailleurs et les intérêts des entreprises dans notre État”, a-t-elle déclaré.
Les partisans du projet de loi affirment que les accords de non-concurrence limitent la mobilité professionnelle des travailleurs et les empêchent de trouver des opportunités d’emploi potentielles qui seraient bénéfiques pour leur carrière. Selon eux, cette pratique nuit également à l’innovation et entrave la croissance économique.
Cependant, les opposants au projet de loi soutiennent que les accords de non-concurrence sont souvent nécessaires pour protéger les secrets commerciaux, les informations sensibles et les avantages compétitifs acquis par une entreprise. Ils affirment également que ces accords permettent de préserver la stabilité économique de l’État en évitant une fuite des talents vers d’autres régions.
Cette décision de la gouverneure Hochul a suscité des réactions mitigées au sein de l’État. Les syndicats et les défenseurs des droits des travailleurs se sont dits déçus par son veto, affirmant qu’il privait les employés de leur liberté de choisir leur carrière. Cependant, certains chefs d’entreprise ont salué la décision, estimant qu’elle préservait leur capacité à protéger leurs intérêts commerciaux.
Alors que la lutte entre les intérêts des travailleurs et des entreprises se poursuit, certains législateurs ont prévu de soumettre à nouveau le projet de loi pour réexamen au cours de la prochaine session législative. Il reste à voir si une version modifiée du projet de loi pourrait être adoptée et mettre fin à la pratique des accords de non-concurrence dans l’État de New York.