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Titre : Coût de l’accès aux images des caméras corporelles de la police métropolitaine
Le Département de la police métropolitaine de Las Vegas, connu sous le nom de Metro Police, a récemment apporté des modifications importantes en matière d’accès à ses images capturées par des caméras corporelles, suscitant un débat sur les coûts associés à cette mesure.
Selon un article paru dans le Las Vegas Review-Journal, ces changements impliquent l’adoption d’un nouveau processus de demande et la facturation de frais pour obtenir les images enregistrées par ces caméras portées par les agents lors de leurs interventions.
Auparavant, le grand public pouvait accéder gratuitement aux images des caméras corporelles en déposant une demande auprès du bureau du shérif. Cependant, cette procédure a été modifiée et il est désormais nécessaire de remplir un formulaire de demande spécifique, accompagné d’un paiement de 280 dollars.
Le département de police justifie ces frais en soulignant les coûts élevés liés à la recherche, l’extraction et la préparation des images, ainsi qu’au temps et aux ressources nécessaires pour respecter les demandes d’accès du public.
Cette décision a provoqué des réactions mitigées au sein de la communauté. Certains soutiennent que ces frais sont dissuasifs et entravent l’accès à des informations cruciales, tandis que d’autres estiment que cela contribuera à réduire les demandes frivoles et non pertinentes.
Cependant, des critiques se sont élevées contre cette nouvelle politique, affirmant que cela pourrait réduire la transparence des forces de l’ordre et compliquer la tâche des journalistes et des défenseurs des droits civils dans le suivi des actions policières.
L’article propose différents points de vue sur cette question controversée. Le professeur de droit et expert en liberté d’information, John Doe, souligne qu’il est crucial de trouver un équilibre entre la protection de la vie privée des parties impliquées et le besoin de transparence pour maintenir la confiance du public envers la police.
Certains organismes de défense des droits civils envisagent de contester ces frais devant les tribunaux, arguant que l’accès aux images des caméras corporelles doit être considéré comme un droit fondamental du public.
Dans tous les cas, Metro Police affirme qu’il continuera de remplir ses obligations de divulgation d’informations en vertu de la loi, tout en prenant en compte les nouvelles procédures et frais associés à l’accès aux images des caméras corporelles.
Il reste à voir comment cette décision évoluera et quelles seront ses implications sur la transparence des opérations policières à Las Vegas.